Candy Crush, développé par King en 2012, est l’un des jeux mobiles les plus connus dans le monde. Avec ses bonbons colorés et ses règles simples, il a séduit des centaines de millions de joueurs, devenant un symbole du jeu « casual » accessible à tous.
Un gameplay simple mais pensé pour accrocher
Le principe repose sur l’alignement de trois bonbons ou plus pour marquer des points et avancer dans les niveaux. Si les premières parties paraissent faciles et divertissantes, la difficulté augmente rapidement. Le jeu exploite des mécaniques de frustration calculée : l’impression d’être « presque » parvenu à réussir pousse le joueur à relancer une partie… ou à payer.
Le modèle free-to-play et les microtransactions
Candy Crush est gratuit à télécharger et à jouer, mais propose constamment des achats intégrés : vies supplémentaires, bonus de puissance, déplacements en plus, etc. Ces microtransactions, de quelques euros à peine, semblent anodines mais s’additionnent vite. Le jeu repose sur l’impulsivité et la frustration pour déclencher l’achat, un mécanisme particulièrement efficace sur les plus jeunes et les personnes vulnérables.
Risques d’addiction
En exploitant des boucles de récompenses proches de celles utilisées dans les machines à sous, Candy Crush encourage des comportements addictifs. Les notifications, les limites de temps et la rareté artificielle renforcent le sentiment d’urgence. Beaucoup de joueurs témoignent d’un temps de jeu excessif ou de dépenses importantes sans s’en rendre compte.
L’approche d’AARDAN
Notre association dénonce ces pratiques de monétisation opaque qui ciblent des publics fragiles. Candy Crush illustre comment un jeu apparemment innocent peut générer des dépenses massives chez certains joueurs, parfois au détriment de leur santé financière et psychologique.
Jouer à Candy Crush peut être un passe-temps amusant, à condition de rester conscient des stratégies mises en place pour encourager le paiement et le jeu prolongé.
